Présenté du 19 février au 21 mars 2014, ce film immersif et musical réalisé à la SAT en collaboration avec Fig55 vous plonge au coeur de la pièce Harmonielehre du compositeur américain John Adams!
À travers la captation de l’Orchestre symphonique de Montréal et de son chef Kent Nagano à la Maison symphonique, vous êtes propulsés dans un monde imaginaire, entre le subconscient du compositeur et la grandeur de la Satosphère.
Recherche pour la création de spirales en Particules illustrant le phénomène des bozons de Higgs. Adams s’est inspiré de formules mathématiques et de phénomènes conceptuels avancés pour construire son projet musical.
Structures d’images pour la construction d’animations dans le dôme pour le mouvement un. La roue et la spirale sont des éléments récurrents de l’inspiration du musicien. Elles ont également inspirés le créateur graphique et cette recherche d’images en est une illustration.
NOTE – Recherche d’images et de styles pour la construction et la création du paysage surréaliste amenant au niveau 2. Le peintre italien De Chirico en particulier a été une source d’inspiration pour la mise en oeuvre d’un espace onirique aux teintes d’ocres et de terre de Sienne. Un paysage de fresque traversé d’élèments incongrus participant à l’élaboration d’un paysage surréel inventé. Un paysage de rêve et d’évasion.
Les 3 parties de la symphonie sont nettement reconnaissables et bien délimitées avec des styles particuliers. Chaque morceau possède sa propre structure mais participe aussi de l’ensemble. Plus on l’écoute et plus on en découvre les subtilités. On pense à Wagner, à Malher dans des envolées orchestrales tumultueuses et profondes.
Des dessins de base comme la roue des couleurs et le clavier d’un piano rythment la construction graphique utilisée pour cette 1ère partie de la symphonie. Des textures audio issues de la partition même de la musique ou la calligraphie lyrique et toute en arabesques de Schönberg, compositeur, peintre et théoricien autrichien né le 13 septembre 1874 à Vienne, et mort le 13 juillet 1951 à Los Angeles (États-Unis).
C’est en traversant le Bay Bridge que John Adams eu la libération et l’intuition créatrice pour mener à terme son projet de symphonie. C’est pourquoi on le retrouve à différentes périodes de ce film immersif.
C’est cette construction en forme de porte assez imposante qui permet de passer du mouvement 1 au numéro 2. On sort du paysage surréaliste et on pénètre dans un espace de désert et de dévastation, le « Waste Land ». Une terre beaucoup plus sombre et profonde qui méne vers des allégories de paysages fantastiques baignés d’or et d’argent.